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25/03/2024

le 5 avril 2024 "La forêt des contes/Märchenwald" à Géradmer (88) Salle Jeanne d'Arc

Le 5 avril 2024 à partir de 18 h, sera la clôture de notre intervention artistique auprès de l'Ecole de Bas-Rupt (88) et nous sommes très heureux de vous inviter aux représentations des spectacles des enfants des classes de maternelles et primaires! 

Les deux groupes d'enfants présenteront leur spectacles de théâtre de marionnettes & théâtre de papier en bilingue franco-allemand - et enfin, nous clôturerons cette soirée et le projet artistique à Bas-Rupt avec la représentation de "La forêt des contes/ Märchenwald", histoire de continuer à nous baigner dans l'univers des contes des frères Grimm et dans les sonorités de la langue allemande! 


 

la forêt des contes/ Märchenwald, la Cie ABOUDBRAS, spectacle bilingue franco-allemand, spectacle de théâtre de papier

13/03/2024

Mise en scène de spectacles de marionnettes et en théâtre de papier bilingues franco-allemand

La Cie ABOUDBRAS est intervenue cette année auprès de l'Ecole de Bas-Rupt (88) pour les 2 classes (à 4 niveaux) de l'école maternelle et primaire - et ce dans le cadre des programmes transfrontaliers pour favoriser l'apprentissage de la langue de nos voisins. 

Notre intervention artistique a débuté à partir de janvier et se termine avec une représentation le 5 avril, celle-ci sera présentée par les deux groupes d'enfants, avec un thème commun; la forêt et les contes. Ce projet consiste surtout dans un voyage dans la langue et culture allemande. 

                                                                                                                                                                                                                     Photo d'illustration de l' atelier de Lay-Saint-Christophe (54) en 2018ateliers théâtre de papier, ateliers théâtre bilingues franco-allemand, La forêt des contes / Märchenwald, spectacle bilingue jeune public, Cie ABOUDBRAS

12/03/2024

LE BILAN de l'édition 2023 - Les petites histoires des Vosges du Nord

LE BILAN des Petites Histoires des Vosges du Nord 2023 : 

Nous sommes en mars 2024 - et alors que l'édition de 2024 des "Petites histoires des Vosges du Nord" se prépare, sous la Houlette de Loïc Hergott, le coordinateur culturel du Parc Naturel des Vosges du Nord, nous nous sommes prêtés à ce petit jeu de l'interview Bilan de l'édition 2023, pour laquelle la Cie ABOUDBRAS était la compagnie associée à la Programmation:

1 - Le titre de cette deuxième édition des Petites Histoires des Vosges du Nord avait pour fil rouge le conte dans tous les sens pourquoi ce titre ?   « Le conte dans tous les sens » était notre thème « fil rouge » pour à la fois revendiquer le conte comme un « art sensoriel » (qui sollicite les sens) et comme un art qui s’ouvre à la pluridisciplinarité : le conte qui s’ouvre  aussi à d’autres arts, comme à la musique, à la danse, à la marionnette ou au théâtre d’objet, ...   2 – Le conte dans tous les sens a été votre première expérience en tant que programmateurs.   Quels sont les étapes de cette aventure qui vous ont le plus marqué ? - Un des point fort pour nous, c’était la fidélisation de certaines personnes du public, qui sont venus sur plusieurs sites et spectacles des « Petites histoires » ! ça, ça fait vraiment plaisir – et pour certaines personnes, elles ont découverts le conte et le plaisir de venir à des spectacles de contes, grâce aux « Petites histoires » ! - Sinon, prendre ce rôle dans la programmation, c’est déjà être confronté à toute une série de contraintes, en terme de thématiques à couvrir pour le choix des spectacles, mais aussi des contraintes d’espace (parfois très restreint) dans les lieux de programmation. En tant qu’artiste, c’est intéressant d’endosser ce rôle, d’être confrontés à des enjeux plus larges, de prendre aussi connaissance de réalités plus globales (territoriales, politiques) avec lesquelles composent aussi les programmateurs. De ce côté là, c’est très instructif. - Après, la contrainte thématique, comme celle de l’espace, est à la fois limitante mais aussi stimulante, je trouve. Ça nous oblige  à chercher les spectacles avec cette grille de recherche et donc, a être créatif. On a aussi fait des découvertes, je pense au « Don des pierres » par exemple, ou au spectacle  « Pied d’Or », des spectacles que nous ne connaissions pas, mais qui entraient très bien dans les thématiques recherchées.  Quel a été le point fort de l’organisation ?  - La communication a bien fonctionné, autant en terme de rayonnement dans la distribution des supports sur papier, que celle sur internet. Nous avons eu des échos des personnes du public qui sont venus grâce  à la communication et parfois, en faisant de la route pour venir. « Les petites histoires » ont ainsi rayonnés en dehors du territoire !  - Autre point fort, pour certains musées, nous avons trouvé des lieux d’accueil complémentaires et adaptés, je pense à la salle de la Chapelle, juste à côté du musée du fer à Reichshoffen, qui est une bonne trouvaille,  suffisamment proche du musée pour faire le lien et offrant plus de place.   Quels sont les points qui pourraient être améliorés ?  On continue à chercher comment améliorer la fréquentation du public. Hélas, il n’y a pas de recette miracle et c’est toujours un tâtonnement, un questionnement !  Par ailleurs, les actions que les musées mènent toute l’année sont aussi importantes pour fidéliser du public.    3 - Vous avez programmé 10 dates.  Quelle a été selon vous la date la plus marquante ?   Hélas, nous n’avons pas pu être présents à toutes les représentations ! Mais en terme de fréquentation, « Agua e terra » à la Villa Dehlingen,  « Des hommes peu ordinaires » au Musée de l’image populaire, « le don des pierres » au musée de l’Archéologie, (entres autres) ont fait le plein ! - Sur toutes les représentations auxquels nous nous sommes rendus, même lorsque les jauges auraient pu être un peu plus grandes, nous avons apprécié la qualité d’écoute du public. - Pour les représentations de la compagnie  ABOUDBRAS, je dois dire que  jouer  « De fil en aiguille » au musée d’Offwiller était très chouette, grâce à cette concordance avec le lieu par la thématique et le format du spectacle.   Question inverse, si vous aviez eu droit à un repentir laquelle auriez-vous programmé différemment ? Difficile à dire ! Mais ce qui est sûr, c’est que nous gardons quelques regrets de conteurs/ conteuses que nous n’avons pas pu programmer et que nous aurions aimé faire venir !    Quelle a été selon vous la date la mieux organisée ?  Hhhmm...Joker  La plus frustrante ? Et bien, la première, celle au musée Woerth, que nous avons inaugurée avec « Ma vie de valise »  a été décevante en terme de fréquentation. C’était un jour de canicule et le premier weekend des vacances. L’année prochaine, « Les p’tites histoires » démarreront plus tard du coup… Ceci-dit, la qualité d’écoute sur place était très bonne néanmoins.   4 - Comment s’est passé votre collaboration avec le Parc ?   Comment s’est passé le lien avec Loïc, le chargé de mission ?    - Comme nous ne connaissons pas si bien le territoire et la réalité des sites musées, c’est essentiel d’avoir ce lien avec le coordinateur culturel (Loïc) qui a une vision plus large, plus complète du territoire et des enjeux sur les sites-musées.   Avec les équipes des sites que vous avez rencontrés ? - Ce temps consacré à la visite des sites-musées est évidemment une nécessité, rien que pour connaître les thématiques et les contraintes des lieux. Et plus les échanges sont riches avec les partenaires, plus ces partenaires savent aussi se projeter, exprimer leurs souhaits pour « les petites histoires » , plus on est aussi en capacité d’en tenir compte, de les intégrer dans notre projet de programmation.   5 - Vous avez animé 2X2 jours de formation au conte.  	Comment s’est passé l’organisation de ces journées ? Très bien, nous avons abordés les deux journées de formation au conte, en gardant le même thème : « le conte dans tous les sens », pour aborder le conte comme un art, qui est aussi une pratique corporelle, avant d’être un art de parole. Et nous avons ajouter une ouverture à la musique, aux bruitages.  Nous avions construit une progression, qui partait de la respiration, de l’échauffement corporel, des jeux vocaux et musicaux, jusqu’à arriver aux arts du récit, en passant par le travail sur la trame narrative.    	Qu’est-ce qui vous a le plus marqué chez les médiatrices qui y ont participé ? Tout au long de la formation, nous avons constaté les points communs et les différences entre leurs pratiques de « guide », qui est donc aussi une pratique de parole et les arts du récit. Parler devant un public, c’est ce qu’elles savent faire avec ce lien fort à l’Histoire, là où le conte ouvre la porte à l’imaginaire.  Ce qui a été nouveau pour elles à expérimenter (je pense) c’est d’explorer la parole avec plus d’improvisation, plus de spontanéité, une parole qui se construit au fur et à mesure.  	Comment cette formation pourra-t-elle les aider dans leur parcours professionnel ?    Je pense que le conte peut créer des moments magiques dans leurs pratiques de guides, en liant justement les aspects historiques à l’Imaginaire. Je pense qu’en faisant vivre des expériences différentes aux publics, (visite de musée guidée, mais aussi contée, des ateliers pratiques, etc),  les musées deviennent de plus en plus des lieux vivants.  Nous avons déjà eu des très belles propositions contées pendant les journées de formation et j’espère qu’elles vont les poursuivre !

1 - Le titre de cette deuxième édition des Petites Histoires des Vosges du Nord avait pour fil rouge le conte dans tous les sens pourquoi ce titre ? 

« Le conte dans tous les sens » était notre thème « fil rouge » pour à la fois revendiquer le conte comme un « art sensoriel » (qui sollicite les sens) et comme un art qui s’ouvre à la pluridisciplinarité : le conte qui s’ouvre aussi à d’autres arts, comme à la musique, à la danse, à la marionnette ou au théâtre d’objet, ...

2 – Le conte dans tous les sens a été votre première expérience en tant que programmateurs.  

Quels sont les étapes de cette aventure qui vous ont le plus marqué ? - Un des point fort pour nous, c’était la fidélisation de certaines personnes du public, qui sont venus sur plusieurs sites et spectacles des « Petites histoires » ! ça, ça fait vraiment plaisir – et pour certaines personnes, elles ont découverts le conte et le plaisir de venir à des spectacles de contes, grâce aux « Petites histoires » !

- Sinon, prendre ce rôle dans la programmation, c’est déjà être confronté à toute une série de contraintes, en terme de thématiques à couvrir pour le choix des spectacles, mais aussi des contraintes d’espace (parfois très restreint) dans les lieux de programmation.

En tant qu’artiste, c’est intéressant d’endosser ce rôle, d’être confrontés à des enjeux plus larges, de prendre aussi connaissance de réalités plus globales (territoriales, politiques) avec lesquelles composent aussi les programmateurs. De ce côté là, c’est très instructif.

- Après, la contrainte thématique, comme celle de l’espace, est à la fois limitante mais aussi stimulante, je trouve. Ça nous oblige à chercher les spectacles avec cette grille de recherche et donc, a être créatif. On a aussi fait des découvertes, je pense au « Don des pierres » par exemple, ou au spectacle « Pied d’Or », des spectacles que nous ne connaissions pas, mais qui entraient très bien dans les thématiques recherchées.   bulle.jpg

  Quel a été le point fort de l’organisation ?  - La communication a bien fonctionné, autant en terme de rayonnement dans la distribution des supports sur papier, que celle sur internet. Nous avons eu des échos des personnes du public qui sont venus grâce à la communication et parfois, en faisant de la route pour venir. « Les petites histoires » ont ainsi rayonnés en dehors du territoire !

- Autre point fort, pour certains musées, nous avons trouvé des lieux d’accueil complémentaires et adaptés, je pense à la salle de la Chapelle, juste à côté du musée du fer à Reichshoffen, qui est une bonne trouvaille, suffisamment proche du musée pour faire le lien et offrant plus de place.

Quels sont les points qui pourraient être améliorés ?  On continue à chercher comment améliorer la fréquentation du public. Hélas, il n’y a pas de recette miracle et c’est toujours un tâtonnement, un questionnement !

Par ailleurs, les actions que les musées mènent toute l’année sont aussi importantes pour fidéliser du public.

3 - Vous avez programmé 10 dates.                                                

Quelle a été selon vous la date la plus marquante ? 

Hélas, nous n’avons pas pu être présents à toutes les représentations ! Mais en terme de fréquentation, « Agua e terra » à la Villa Dehlingen, « Des hommes peu ordinaires » au Musée de l’image populaire, « le don des pierres » au musée de l’Archéologie, (entres autres) ont fait le plein !

- Sur toutes les représentations auxquels nous nous sommes rendus, même lorsque les jauges auraient pu être un peu plus grandes, nous avons apprécié la qualité d’écoute du public.

- Pour les représentations de la compagnie ABOUDBRAS, je dois dire que jouer « De fil en aiguille » au musée d’Offwiller était très chouette, grâce à cette concordance avec le lieu par la thématique et le format du spectacle.

Question inverse, si vous aviez eu droit à un repentir laquelle auriez-vous programmé différemment ? Difficile à dire ! Mais ce qui est sûr, c’est que nous gardons quelques regrets de conteurs/ conteuses que nous n’avons pas pu programmer et que nous aurions aimé faire venir !

Quelle a été selon vous la date la mieux organisée ?  Hhhmm...Joker     banniere-site-web-300x71.png (300×71)

La plus frustrante ? Et bien, la première, celle au musée Woerth, que nous avons inaugurée avec « Ma vie de valise » a été décevante en terme de fréquentation. C’était un jour de canicule et le premier weekend des vacances. L’année prochaine, « Les p’tites histoires » démarreront plus tard du coup… Ceci-dit, la qualité d’écoute sur place était très bonne néanmoins.

4 - Comment s’est passé votre collaboration avec le Parc ?   Comment s’est passé le lien avec Loïc, le chargé de mission ?       

- Comme nous ne connaissons pas si bien le territoire et la réalité des sites musées, c’est essentiel d’avoir ce lien avec le coordinateur culturel (Loïc) qui a une vision plus large, plus complète du territoire et des enjeux sur les sites-musées.

Avec les équipes des sites que vous avez rencontrés ?

- Ce temps consacré à la visite des sites-musées est évidemment une nécessité, rien que pour connaître les thématiques et les contraintes des lieux. Et plus les échanges sont riches avec les partenaires, plus ces partenaires savent aussi se projeter, exprimer leurs souhaits pour « les petites histoires » , plus on est aussi en capacité d’en tenir compte, de les intégrer dans notre projet de programmation. 

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5 - Vous avez animé 2X2 jours de formation au conte.

Comment s’est passé l’organisation de ces journées ? Très bien, nous avons abordés les deux journées de formation au conte, en gardant le même thème : « le conte dans tous les sens », pour aborder le conte comme un art, qui est aussi une pratique corporelle, avant d’être un art de parole. Et nous avons ajouter une ouverture à la musique, aux bruitages.

Nous avions construit une progression, qui partait de la respiration, de l’échauffement corporel, des jeux vocaux et musicaux, jusqu’à arriver aux arts du récit, en passant par le travail sur la trame narrative.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué chez les médiatrices qui y ont participé ?

Tout au long de la formation, nous avons constaté les points communs et les différences entre leurs pratiques de « guide », qui est donc aussi une pratique de parole et les arts du récit. Parler devant un public, c’est ce qu’elles savent faire avec ce lien fort à l’Histoire, là où le conte ouvre la porte à l’imaginaire. Ce qui a été nouveau pour elles à expérimenter (je pense) c’est d’explorer la parole avec plus d’improvisation, plus de spontanéité, une parole qui se construit au fur et à mesure.

Comment cette formation pourra-t-elle les aider dans leur parcours professionnel ? 

Je pense que le conte peut créer des moments magiques dans leurs pratiques de guides, en liant justement les aspects historiques à l’Imaginaire. Je pense qu’en faisant vivre des expériences différentes aux publics, (visite de musée guidée, mais aussi contée, des ateliers pratiques, etc), les musées deviennent de plus en plus des lieux vivants.

Nous avons déjà eu des très belles propositions contées pendant les journées de formation et j’espère qu’elles vont les poursuivre !